Pour le Trait d’Union, C’est le CINQUANTIEME anniversaire. Une aventure collective en partage. Les 22 et 23 novembre 2025
La naissance du Trait d’Union à l’été 1975 Si la légende de la fondation de Rome a fait le tour du monde, celle du Trait d’Union, bien plus discrète, restera sur les bords de la Gimone. Il n’en reste pas moins que notre aventure communale n’est pas tombée du ciel et a un point de départ bien identifié. L’idée d’un journal de Larrazet a germé, un soir de l’été 1975, lors d’une discussion informelle, sur un banc, à Migou, entre Daniel Salat, Jean-Paul Guiraud et Alain Daziron. Il va de soi qu’aucun des «inventeurs» du Trait d’Union n’auraient pu imaginer un instant que le journal perdure un demi-siècle plus tard, tant ce type d’initiative est souvent très éphémère. Le projet aurait pu rester, comme cela est courant, un plan sur la comète tant le défi à relever était immense et nous partions les mains presque nues. Pas tout à fait cependant car Larrazet était une commune créative façonnée par des hommes d’expérience et de qualité qui nous avaient insufflé le sens du commun. Parmi eux Georges Cavaillé, le secrétaire de mairie de notre enfance. Peut-être est-il à la source du Trait d’Union en nous instituant médiateurs de la cité pour porter aux agriculteurs de notre quartier les avis afin d’activer les traitements contre les maladies.
A suivre ….
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«La langue assure l’égalité devant la loi, Mais fallait-il encore que le journal trouve sa juste place dans le champ communal et s’appuie sur des règles du jeu éthiques et fonctionnelles partagées par tous. Un équilibre très subtil et quelques inévitables périodes de forte houle qui nous ont marqués au fer rouge comme elles nous ont beaucoup appris sur la vie de la cité. Notre intuition aurait pu nous trahir mais elle nous a guidé et a permis de donner de solides fonda–tions à l’édifice à bâtir de toutes pièces et dans l’inconnu. L’éditorial du premier numéro, fruit d’un travail collectif un été durant, est notre assise sculptée dans le marbre et qui est toujours notre boussole. «La réalisation d’un journal local correspond à un besoin tendant à tisser des liens distendus par la vie moderne. Le titre choisi, le Trait d’union est révélateur de l’esprit du journal.» Dès le début, nous sommes partis avec l’idée la plus simple du monde mais que les passions aveugles et les chasses gardées invalident aisément : «Le Trait d’Union sera le journal de tous et le vecteur du dialogue de la commune.» TOUT LE MONDE TRAVAILLE avec TOUT LE MONDE dans le respect et la reconnaissance mutuelle. C’est pourquoi, les premières démarches de l’été 1975 ont consisté en plusieurs réunions – authentiquement historiques et fondatrices – à la mairie, dans un enthousiasme communicatif et lucide. En présence de tous les cofondateurs du journal : le maire (Camille Bégué), le conseil municipal, l’ensemble des associations et les porteurs du projet (l’équipe de la Maison des jeunes). La machine a été vite sur les bons rails, au point qu’en trois temps trois mouvements, le premier numéro est venu au monde début septembre 1975. Avec un Daniel Salat, préposé à l’impression, qui n’a jamais eu autant d’encre sur ses mains tant l’antique duplicateur de la mairie était proche de rendre l’âme. Et chaque tirage de stencil se jouait à la roulette russe !comme l’avait compris François Ier dès 1539»
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P4-5 / ANIVERSARI
Le Trait d’Union a 50 ANS par , Alain Daziron #4
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Pour le Trait d’Union, C’est le CINQUANTIEME anniversaire. Une aventure collective en partage. Les 22 et 23 novembre 2025
La naissance du Trait d’Union à l’été 1975 Si la légende de la fondation de Rome a fait le tour du monde, celle du Trait d’Union, bien plus discrète, restera sur les bords de la Gimone. Il n’en reste pas moins que notre aventure communale n’est pas tombée du ciel et a un point de départ bien identifié. L’idée d’un journal de Larrazet a germé, un soir de l’été 1975, lors d’une discussion informelle, sur un banc, à Migou, entre Daniel Salat, Jean-Paul Guiraud et Alain Daziron. Il va de soi qu’aucun des «inventeurs» du Trait d’Union n’auraient pu imaginer un instant que le journal perdure un demi-siècle plus tard, tant ce type d’initiative est souvent très éphémère. Le projet aurait pu rester, comme cela est courant, un plan sur la comète tant le défi à relever était immense et nous partions les mains presque nues. Pas tout à fait cependant car Larrazet était une commune créative façonnée par des hommes d’expérience et de qualité qui nous avaient insufflé le sens du commun. Parmi eux Georges Cavaillé, le secrétaire de mairie de notre enfance. Peut-être est-il à la source du Trait d’Union en nous instituant médiateurs de la cité pour porter aux agriculteurs de notre quartier les avis afin d’activer les traitements contre les maladies.
A suivre ….
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«La langue assure l’égalité devant la loi, Mais fallait-il encore que le journal trouve sa juste place dans le champ communal et s’appuie sur des règles du jeu éthiques et fonctionnelles partagées par tous. Un équilibre très subtil et quelques inévitables périodes de forte houle qui nous ont marqués au fer rouge comme elles nous ont beaucoup appris sur la vie de la cité. Notre intuition aurait pu nous trahir mais elle nous a guidé et a permis de donner de solides fonda–tions à l’édifice à bâtir de toutes pièces et dans l’inconnu. L’éditorial du premier numéro, fruit d’un travail collectif un été durant, est notre assise sculptée dans le marbre et qui est toujours notre boussole. «La réalisation d’un journal local correspond à un besoin tendant à tisser des liens distendus par la vie moderne. Le titre choisi, le Trait d’union est révélateur de l’esprit du journal.» Dès le début, nous sommes partis avec l’idée la plus simple du monde mais que les passions aveugles et les chasses gardées invalident aisément : «Le Trait d’Union sera le journal de tous et le vecteur du dialogue de la commune.» TOUT LE MONDE TRAVAILLE avec TOUT LE MONDE dans le respect et la reconnaissance mutuelle. C’est pourquoi, les premières démarches de l’été 1975 ont consisté en plusieurs réunions – authentiquement historiques et fondatrices – à la mairie, dans un enthousiasme communicatif et lucide. En présence de tous les cofondateurs du journal : le maire (Camille Bégué), le conseil municipal, l’ensemble des associations et les porteurs du projet (l’équipe de la Maison des jeunes). La machine a été vite sur les bons rails, au point qu’en trois temps trois mouvements, le premier numéro est venu au monde début septembre 1975. Avec un Daniel Salat, préposé à l’impression, qui n’a jamais eu autant d’encre sur ses mains tant l’antique duplicateur de la mairie était proche de rendre l’âme. Et chaque tirage de stencil se jouait à la roulette russe !comme l’avait compris François Ier dès 1539»
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Le Forum de discussions du Journal la Linha Imaginòt, le journal de la décentralisation culturelle. La Linha Imaginòt, le journal pluri-culturel, anti-centraliste & anti-unitariste « L’Occitanie laboure le sol avec une charrue culturelle ». n° ISSN 1166-8067