Florant Mercadier par Jacme Gaudas

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P12-17 / GRAND ENTRETIEN

Florant Mercadier par Jacme Gaudas

Photos Patricia Huchot-Boissier / Agence DyF

360° de l’attitude d’Òc

… Tu pouvais dire des grossièretés en occitan. Elles n’étaient plus grossières, elles étaient rabelaisiennes.
Padena n’était pas vulgaire, il était truculent…

Je voudrais qu’on remonte le temps ; au départ, comment tu t’es retrouvé à conter ?
F.M. : La première fois, c’est à Decazeville, à la bibliothèque municipale, on attend la con–teuse qui n’est jamais venue parce qu’il y avait trois tonnes de neige qui étaient tombées et il y a France 3 qui est là pour faire un sujet. Ils sont embêtés, il leur faut quelque chose, et la bibliothécaire qui me connaît un peu leur dit : «Il y a le petit Mercadier, là, il pourrait conter, vous aurez un gamin qui parle en patois, ça fera toujours de jolies images.» Et elle me dit : «Si, tu peux le faire, raconter une histoire de cinq, trois, quatre minutes…» Et j’ai fait quarante minutes, un spectacle entier, comme j’avais les cassettes de la conteuse à la maison, j’ai conté par cœur les histoires qu’on attendait.

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