RENÉ DURAN. Connaissance intuitive et proximité par Serge Labatut

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P28-30 / ANALYSE

RENÉ DURAN. Connaissance intuitive et proximité par Serge Labatut

Photo Patricia Huchot-Boissier / Agence DyF

À l’occasion de l’exposition «René Duran, Les Écrits du fonds» au musée Denys-Puech de Rodez, une plaquette rédigée par Christophe Rulhes a été publiée. Il faut saluer Christophe Rulhes pour cette évocation à la fois sensible et juste, qui éclaire la démarche de René Duran, ses positions, ses attitudes, les moments importants et le(s) parcours variés mais consistants. J’ai connu René en 1972, alors que j’étais étudiant à Rodez, et depuis, avec des éclipses dues à mon éloignement, j’ai suivi son itinéraire, d’abord à travers ses lettres fanzines qu’il m’envoyait en Italie et en Hollande, mais aussi à travers des rencontres estivales, lors de l’Estofinada rodanesa ou d’expositions à la Mòstra del Larzac par exemple ou au Salon reçoit à Toulouse. Je ne vais pas me livrer à une évocation, Christophe Rulhes l’a fait comme j’ai dit et très bien fait, mais prendre du recul et essayer de dégager deux concepts qui me semblent importants dans la démarche de René Duran.
La pensée de René Duran est beaucoup plus complexe qu’elle ne paraît. La simplicité revendiquée de ses écrits, de ses œuvres picturales, de ses performances s’articule autour de deux concepts fondamentaux qu’il vaut la peine de creuser. Bien sûr, ils n’épuisent pas la pensée de René Duran, mais ils agissent comme deux axes autour desquels beaucoup d’œuvres, d’interventions, de spectacles de René Duran s’organisaient.

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